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4 jours en pleine mer !

Samedi 8 Octobre
Nous avons récupéré le colis !!!!!
Notre coéquipier Léonard, qui nous accompagne pour la traversée, vient d’arriver sur Ratatouille. Nous sommes surexcités de le voir débarquer sur le bateau ! Léonard est un des meilleurs amis de Matthieu. Il fait partie de notre bande de copains et nous avons déjà fait plusieurs croisières en voilier avec lui !
Le soir même, nous avons l’idée de proposer à sa femme Laetitia, de nous rejoindre avec sa fille Aliénor pour notre arrivée à l’ile de Lanzarote au Canaries, jeudi prochain !
On est très excités, Laetitia aussi ! Elle s’apprête à prendre les billets d’avion quand Léo réalise, que la carte d’identité de sa fille Aliénor, est dans son portefeuille !
Je vais tout de suite voir notre voisine de ponton, Priscilla. Son mari Thierry étant parti faire réparer leurs safrans en France, suite à l’attaque des orques. Elle est donc coincée au même port que nous, avec ses deux fils pendant 1 semaine. Je lui demande de poster la carte d’identité de la fille de Léonard lundi matin en express pour Paris ….
Laëtitia, la femme de Léo attendra mercredi soir, la veille du départ, pour prendre ses billets d’avion, si elle reçoit la carte d’identité à temps !!!! Merci Priscilla ! sans toi, la mission était impossible… Nous allons prier … car, pendant ce temps-là, nous serons au milieu de la mer et sans réseau !!!

Dimanche 9 Octobre
Réveil 8h pour le grand départ. Nous faisons nos adieux aux bateaux voisins : notamment Paul, un Anglais qui habite sur son bateau depuis de nombreuses années, et actuellement, domicilié à Gibraltar pour un temps indéterminé… Nous ne le reverrons probablement jamais, mais nous garderons le souvenir d’un marin très bon vivant !
Priscilla, Jean et Gaspard passent nous dire au revoir !!! On pense bien à eux, bloqués ici encore au moins 1 semaine… on se promet une coupette de champagne lors de nos retrouvailles aux Canaries, au Cap Vert ou aux Antilles…on verra bien !
Nous partons prendre du gasoil dans le port de Gibraltar : le prix du litre y étant 2 fois moins cher qu’en Espagne, Gibraltar n’étant pas soumise à la TVA !
Le plein est fait, l’équipage est au complet ! A nous les Canaries !!!

Aujourd’hui, les conditions de navigation sont excellentes !! Au bout de 4h, poussés par les vagues et le vent, nous atteignons notre premier record de vitesse sous gennaker : 12,8 noeuds !!! Incroyable…. Notre coéquipier Léonard est notre bonne étoile.
Les cargos sont nombreux et impressionnants dans le détroit. Ils transportent des cargaisons gigantesques et complètement démesurées…. On se demande comment des cargos, de près de 400 mètres de long, avec tant de tonnes de marchandises peuvent flotter sur l’eau : les marchandises sont empilées les unes sur les autres sur une hauteur délirante ! Je me demande comment les conteneurs peuvent tenir en place sur les cargos, lors des gros coups de vent. Léonard me confirme que malheureusement, ces cargos géants perdraient en mer jusqu’à 15 000 conteneurs par an !!!
Matthieu est extrêmement concentré et vigilant… il faut passer le rail (l’endroit où circulent les cargos), surmonter le courant et éviter les orques, plus que jamais présents dans nos esprits !!!!!!
Une fois le détroit passé… on relâche un peu la pression, surtout Matthieu !
A 20h, je prends mon quart, et redécouvre avec bonheur, l’immensité de la mer dans la nuit noire. Le temps est suspendu…C’est la pleine lune mais le ciel est complètement voilé… les étoiles sont cachées par les nuages et un épais brouillard…

Bateau Gibraltar
cargo détroit Gibraltar
cargo détroit Gibraltar
Cargo détroit Gibraltar
Détroit Gibraltar

Lundi 10 Octobre
Le réveil est difficile, je n’ai pas beaucoup dormi, Matthieu non plus. Heureusement Léonard a dormi comme un loir…
Malheureusement aujourd’hui le vent n’est plus au rendez-vous : nous sommes contraints d’allumer les moteurs.
A 20h, lors de mon quart de nuit, il fait très froid : je suis en veste et pantalon de quart, complètement emmitouflée, seul mon nez dépasse … il y a beaucoup d’humidité.
Je veille jusqu’à minuit, le ciel est encore voilé… je ne vois toujours pas les étoiles.

Mardi 11 Octobre
La fatigue commence à se faire ressentir, surtout pour le capitaine. Il doit gérer ses quarts de nuit, mais pendant la journée, il doit vérifier la météo et la route, et effectuer le réglage des voiles en permanence. Heureusement que notre coéquipier Léonard est là pour le seconder ! Avec les filles, la journée est rythmée par le petit déjeuner, la préparation du déjeuner, la sieste, le goûter, la préparation du dîner, l’apéro, le dîner puis le coucher…
Je prends mon quart de 20h à minuit, et les garçons me relayent ensuite de minuit à 4h puis de 4h à 8h ! Je veille à préparer des repas simples, mais bons, afin que l’on partage des moments conviviaux, malgré les rudes conditions de navigation, mais avant-tout, pour garder mon équipage en forme !!
Les nuits sont rudes pour Matthieu et Léonard… le réveil à minuit ou à 4h du matin, pour prendre leurs quarts de nuit, pique un peu !

Aujourd’hui, Ratatouille vogue sur les flots et surfe sur les vagues !!! Nous naviguons à une vitesse de 7 nœuds de moyenne … quel plaisir d’avancer si vite à la voile grâce à la force du vent ! Nous avons hissé grand-voile et génois.
Je suis un peu malade … la gestion des enfants dans ces conditions, est éreintante : Je prends sur moi, Matthieu aussi, et heureusement, notre coéquipier Léonard est en pleine forme !!!! Je réalise que la traversée aurait été avec très compliquée sans lui …

enfant Astréa 42
coucher de soleil mer

Mercredi 12 Octobre
La nuit a été dur … le vent est très présent et les vagues aussi ! Les bruits, des vagues qui fouettent la coque, et de la bôme qui valse dans tous les sens, sont d’une violence inouïe. Bianca s’est réveillée au moins 5 fois ! A mon réveil, à 8h en sortant de notre cabine je retrouve mon capitaine exténué…il a passé la nuit à faire des réglages de voile car le vent a tourné au Nord et il était très compliqué de maintenir le Génois et la Grand-Voile en même temps. Il décidera, finalement, d’affaler la GV en vent arrière … pas simple, avec 15 nœuds de vent !!!!!
Il m’annonce que nous n’arriverons pas le lendemain matin à 9h comme prévu, mais le lendemain à minuit !!! Déception générale….
Cette première longue traversée est pour lui épuisante, avec le vent trop fort, la houle incessante et les vagues gigantesques de près de 3 mètres… Difficile pour lui de rejoindre les bras de Morphée… Heureusement, j’arrive à peu près à dormir et Léo aussi !!!
Les filles sont, comme d’habitude, pleine de ressources, et inépuisables… elles s’inventent des vies incroyables et jouent toute la journée : le mimétisme étant la base de leur imagination, durant cette traversée, elles se racontent qu’elle se font attaquer par les orques, elles affalent la grand-voile et effectuent de nombreuses manœuvres imaginaires. Je réalise qu’il faut vraiment faire attention à ce que l’on dit !
Je n’ai pas besoin de m’occuper d’elles, heureusement ! Car la fatigue et le mal de mer sont bien présents ce jour…
Aujourd’hui, le vent souffle à l’arrière du bateau. Matthieu et Léo mettent le Gennaker.
Parviendrons-nous à arriver plus tôt que prévu à la Graciosa, l’ile des Canaries la plus proche de nous ? Vers 13h, nous déjeunons, quand l’hameçon mord ! Grand bonheur !! Nous avons pêché une bonite ! Nous sortons la gaffe et le rhum, pour l’anesthésier afin qu’elle ne souffre pas. Avant même que j’ai le temps de la voir, les garçons l’ont déjà relâchée … elle était trop petite selon eux … déception !!! Pour moi, elle aurait été parfaite à la plancha pour notre arrivée ! Espérons que l’on arrive à pêcher un autre poisson d’ici notre arrivée… Il y a des vagues de plus de 3 mètres de haut ! Ratatouille surfe sur les vagues. Nous naviguons sous gennaker toute la journée, avec une moyenne de 7 nœuds, et de nombreuses pointes à 10 !! Et heureusement nous pêchons un autre poisson !!!!!! Une dorade ou une bonite !? Il va vraiment falloir se perfectionner sur le sujet !!!!!
A 20h, je suis contente de commencer mon quart, enfin posée, un moment seule sans rien à faire, … seulement regarder la mer, écouter le bruit des vagues, et de Ratatouille qui vogue sur l’Océan..
Matthieu étant concentré exclusivement sur le bateau, compte tenu des conditions météo, les journées avec 3 enfants à bord sont denses ! Car même si elles jouent seules, il faut encore les nourrir 4 fois par jour …
A 20h, juste avant que le soleil se couche, les garçons affalent le gennaker et se rendent compte que la gaine de la drisse s’est abîmée à cause des nombreux frottements avec la poulie en tête de mât… Un nouveau problème à résoudre … ça faisait longtemps !
Ils hissent uniquement le foc pour la nuit car le vent doit forcir…

Gennaker catamaran
coucher de soleil navigation
coucher de soleil navigation

Jeudi 13 Octobre
La nuit fut chaotique !!! Des rafales à plus de 30 nœuds avec une très forte houle. Le bateau a fait un pic de vitesse à plus de 14 nœuds, tout a valsé à l’intérieur !
La mer est déchaînée … Il est très difficile de se déplacer à l’intérieur du bateau. Le vent a beaucoup forci ! Matthieu est à bout de force, tant la fatigue est présente… 4 jours sans vraiment fermer l’œil, il est temps d’arriver !!!!!! Je fais des crêpes pour remonter le moral des troupes mais malheureusement Alma ne les digère pas du tout ; elle est malade pour la première fois… Pas étonnant, le bateau valse dans tous les sens, c’est difficile de se sentir bien… Heureusement, ça ne dure pas et 10 minutes après, elle est déjà en train de s’inventer une nouvelle vie dans un train imaginaire avec Victoire et leurs amis fictifs…
Les filles sont adorables : elles jouent seules avec Bianca toute la matinée… je peux veiller à la barre pendant que les garçons récupèrent de cette nuit plus qu’agitée.
Il est 16h, quand nous distinguons enfin au loin, la côte !!!!!!!!! Soulagement et euphorie…
Nous aurons mis 4 jours et demi pour traverser de Gibraltar vers les Canaries soient plus de 500 miles !
Merci Léonard de nous avoir accompagné dans des conditions particulièrement inconfortables et très agitées. Et bravo mon capitaine, qui une fois de plus, nous a conduit à bon port en toute sécurité !!
Nous apprenons que Laetitia n’a malheureusement pas encore reçu la carte d’identité de sa fille… Moi, qui l’imaginait déjà nous téléphoner de l’ile de la Graciosa, en nous disant « vous êtes où ? Je suis là !!! » !!! Ce sera pour une prochaine fois mais on la regrettera bien.
Nous avons une place au port à Rubicon au sud de Lanzarote… mais nous sommes tous épuisés. Matthieu, qui n’a presque pas fermé l’œil depuis le départ, est vidé. Nous décidons de nous arrêter au plus proche et mouillons dans une petite crique au Sud de l’ile de la Graciosa, juste en face de l’ile de Lanzarote.
L’arrivée est magique car la vue et à couper le souffle tant la Graciosa est gracieuse. C’est l’ile la plus sauvage des Canaries. Nous apercevons un minuscule village avec des maisons blanches et des plages de sable noir : de la roche volcanique surplombe le mouillage …Le village principale compte environ 700 habitants et il n’y a pas l’eau courante sur l’île ; elle y a été longtemps apportée par camion-citerne et, depuis 2001, par une canalisation qui amène l’eau de l’usine de désalinisation de Lanzarote. Il règne ici une grande douceur de vivre, l’endroit parfait pour reprendre nos esprits après 4 jours ballottés en pleine mer… Le paysage est aride, un petit bout de Sahara au milieu de l’océan Atlantique !
Le diner est rapide, les garçons tombent de fatigue…
La nuit tombée, Il y a plus de 20 nœuds dans la crique !!! Espérons que la nuit soit quand même régénérante…
Je ne pense pas que Matthieu pourra récupérer ce soir ! A minuit, il y a déjà des rafales à 30 nœuds et ça n’a pas l’air de se calmer du tout ….

jumelles bateau
enfants navigation
navigation catamaran
bébé navigation
bébé navigation
capitaine navigation
manoeuvre catamatan navigation
manoeuvre catamatan navigation

Vendredi 14 Octobre :
La nuit a été agitée …beaucoup de vent… Matthieu n’a pas récupéré les heures de sommeil manquantes !
Nous décidons de partir vers Rubicon au sud de l’île de Lanzarote, où nous avons une place au port ! Léo a son vol pour Paris samedi après-midi… Il y a 7h de navigation pour rejoindre Rubicon.
Je profite d’un court moment pour piquer une tête, juste avant de lever l’ancre… un peu déçue de ne pas avoir le temps de mettre pied à terre sur ce petit paradis ! 
Je sors la côte de bœuf du congélateur, et mets une bouteille de champagne au frais, pour fêter dignement notre arrivée.
La navigation est rude car nous nous sommes tous fatigués, et nous retrouvons la forte houle de la veille !!! Du coup, la côte de bœuf attendra, le champagne aussi ; le déjeuner sera expédié : des pâtes au beurre sans dessert et sieste pour tout le monde… en surveillant à la barre bien sûr !
A 16h, des dizaines de dauphins nagent autour du bateau pendant 10 bonnes minutes … c’est magique et fabuleux !
Le soleil a chassé les nuages, nous avançons sous Gennaker à plus de 8 nœuds … Ratatouille vogue au gré des flots.
Le soir venu, nous fêtons enfin dignement notre arrivée dans le restaurant du port de Rubicon !!!! Une belle soirée qui clôture cette grande aventure …

bebe navigation
houle navigation
houle navigation
houle navigation
arrivée navigation
Graciosa
Graciosa

Nous allons avoir besoin d’un peu de temps avant de repartir affronter l’immensité bleue de l’océan. Cette traversée fut rude et intense !
La mer n’est pas toujours douce et le vent pas toujours tendre. Nous avons vécu ces 4 jours de façons bien différentes. Matthieu, ayant la responsabilité du bateau et des passagers à bord, n’avait pas les mêmes préoccupations que moi … Pour une fois, mesdames, la charge mentale du couple était bien principalement sur ses épaules !!!!!
Léonard a été à un parfait coéquipier, il ne s’est jamais plaint et avait toujours le sourire aux lèvres ! Un bonheur ! Il m’a fait rire alors que j’étais au plus mal, ballotée par des vagues monstrueuses !!!
Pour moi, cette traversée fut une épreuve, mais pour Matthieu, beaucoup plus intense. D’une part, j’ai toujours fait mes quarts de nuit à la même heure, donc mon rythme de sommeil n’a pas été impacté… Même, si bien sûr, les nuits ont été relativement courtes !!! J’ai veillé à être dans l’action en permanence pour ne pas me laisser envahir par une sensation de mal-être qui pouvait à tout moment, prendre le dessus ! La préparation des repas et la gestion des enfants m’ont beaucoup aidé : je n’avais pas tellement le choix, et ça, ça change tout…J’ai aimé prendre le temps de faire chaque chose, car il n’y avait aucun impératif et surtout rien d’autre à faire tout simplement ! Et, comme à chaque fois, j’ai trouvé très apaisant le fait d’être déconnecté de tout.
Durant ces quelques jours, la vie a pris un autre rythme : celui de la mer, du vent, du levé du jour et de la tombée de la nuit …

“J’écoute la mer, j’écoute le vent, j’écoute les voiles qui parlent avec la pluie et les étoiles dans les bruits de la mer et je n’ai pas sommeil.”
“Dieu a créé la mer et il l’a peinte en bleu pour qu’on soit bien dessus.”
Extrait du livre “La Longue Route” de Bernard Moitessier

Merci à tous pour vos nombreux commentaires, messages et pensées pour cette première grande traversée…

Amicie navigation

24 réponses à “4 jours en pleine mer !”

  1. Bravoooo!!! Vous êtes trop forts! 4 jours intenses de mer…c’était une grosse étape et vous l’avez franchie! Continue de bien bichonner tes moussaillons avec tes bons petits plats: c’est le nerf de la guerre! Bise aux filles et à Matthieu!

  2. Impressionnant votre croisière
    Oui merci à Leo de ton aide avec cette météo compliquée à large du Maroc Matthieu avait vraiment besoin de toi.
    Bravo Amicie de tenir le bateau et de rendre les filles si sereines
    Bravo Matthieu pour avoir amener Ratatouille à bon port
    Bravo les filles d’être si valides et joyeuses .
    On essaie de se parler ce soir si ok pour vous
    Bises
    Rv

  3. Bravoooo à tous pour avoir si bien résisté !
    Merci pour ces belles photos qui nous permettent de mieux visualiser tout ce que nous vivez et voyez…..
    vous êtes trop forts ! Quelle aventure !
    Gros bisous à tous

  4. Vous êtes des aventuriers les Lesieur !!!
    Profitez bien des Canaries,
    On pense fort à vous
    (ID arrivée hier matin..)

  5. Ça y est, vous êtes dans l’aventure. Matthieu mérite sa ” barbe” de capitaine. Très belles photos de tout ces cargos que l’on rencontre en mer. J’adore la photo de Victoire et d’Alma devant l’ordinateur. Merci encore pour ce récit.

  6. Waou, récit impressionnant ! Ca va vous laisser de sacrés souvenirs…. J’espère que vous allez récupérer, surtout Mathieu. Les jumelles ont une mine incroyable et Bianca a tellement changé ! Gros bisous à tous. Bea

  7. Contente de vous retrouver après ces quasiment 5 jours de mer. Trop belles ces photos. Les petites qui ont des mines resplendissantes, le capitaine et son co qui gèrent au top et la maman qui aussi gère beaucoup de choses malgré son mal de mer 👏👏 j ai connu et c est loin d être évident.
    Ces cargos, des monstres des mers, majestueux qu on prefere voir de loin
    👏👏.profitez pour vous reposer et pour nous envoyer encore de très belles photos
    😘😘

  8. J’avais hâte de ce debrief!!!! Bravo pour cette première longue traversée, et génial de la vivre un peu à vos côtés !!
    Gros kiss

  9. Ouff! une épreuve passée brillamment!
    BRAVOOO à vous tous ! Je suis soulagée!
    Faites un bon break…L’aventure continue!

  10. Bravo l’équipage pour cette traversée, une bonne chose de faite! Les lagons et eaux turquoises des Antilles se rapprochent petit à petit 😉

  11. Bravo pour votre courage
    On est admiratif ! Cette traversée n a pas été de tout repos .
    Reposez vous bien et reprenez des forces .
    On vous embrasse

  12. Je lis avec beaucoup d’émotion votre parcours.
    C’est impressionnant.
    Bravo Matthieu, visiblement tu es un très bon skipper, et bravo Amicie de trouver le temps d’écrire tout cela, et de nous le partager.
    Sylvain.

  13. Quelle aventure ! Bravoooo
    Petit plaisir de la semaine de vous lire en prenant mon petit dej 🙂
    Je vous embrasse

  14. Par Martin, j’ai appris votre grand voyage.
    Deux choses :
    – Bon vent et que le Grand Cric me croque si la mer ne devient pas enfin clémente !
    – Merci à tous les 5 d’avoir été présents à Camarset et pour les petites phrases de votre journal de bord ; elles m’ont fait pleurer mais pour la bonne cause ! Il y a une étoile de plus dans le ciel…
    Bisous à tout l’équipage

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